Rencontre à Rouen

Michel et son équipage des Alcyons se rendent à Saint Valéry cet après-midi. J'ai de mon côté prévu un vol avec Daniel en 221, nous décidons donc de faire un mini "rascol" Les Alcyons/Acdif sur le terrain de Rouen. Je ferai l'aller et Daniel le retour.
Nous avons un peu d'avance et patientons sur le tarmac. Michel, en finale 22 en profite pour nous immortaliser aux côtés de Kilo Bravo.
Apès un verre en terrasse et partage d'expériences, il est temps de regagner nos bases respectives.
Derniers préparatifs avant le roulage pour le point d'arrêt 22.
Kilo Bravo dans la tourmente ! Ce n'est qu'un effet de lumière de fin de journée, les conditions étaient parfaites. Je suis très attaché à Chavenay, mais j'avoue que Saint-Cyr a un indéniable point fort visuel !
Photos: Michel R.

Hommage au petit jaune...

Cela fait quelques temps que j'enroule les basses hauteurs avec Fox Papa, le PA11 jaune du club.
Cet avion est magique, on vole avec lui comme on se promène sur une route de campagne en cabriolet (j'imagine...), la fenêtre ouverte, l'air sur le visage et surtout, le temps de prendre le temps...
Je viens tout juste d'être lâché sur la machine et après seulement un vol, pour de sombres conflits d'intérêts, notre Piper déménage dans le club d'à côté.
Je n'aurai donc passé que quelques heures en sa compagnie, certes il reste nos deux DR221 que j'apprécie particulièrement, mais cette histoire me laisse un arrière gôut de pas fini.
Bonne continuation à toi Fox Papa.

Chartres sous le soleil

Il fait très chaud ce 4 septembre, Michel vient me rejoindre à Chavenay pour une micro-nav vers Chartres LFOR. F-GUXC sera notre monture du jour, DR 400 / 120.
Prévol et nettoyage anti-moustiques. Tenue tropicale de rigueur aujourd'hui, tempête de ciel bleu, herbe sèche et jaune, chaud...
Pas d'alarmes, badin actif, on poursuit.
Chavenay en vent traversier 10.Travers Beynes en quittant Chavenay par l'ouest.Le VOR d'Epernon 115.65.Maintenon, son célèbre viaduc et son golf sur la vallée de l'Eure.Verticale Chartres pour confirmation des paramètres.Le sol est très chaud, ca pompe assez violement, les voiliers sont de sortie, il faut ouvrir l'oeil !Virage en base 10.Très courte finale 10.Les flèches de la cathédrale au sud du terrain.Il est temps de repartir, après avoir rendu visite au distributeur de boissons fraiches de l'aéroclub.
F-XC, prêt au point d'arrêt 10...Le péage de Saint- Arnoult sur l'A10, dans la brume de chaleur.Le centre commercial de Plaisir qui jouxte le terrain de Chavenay. Saint Nom la Bretèche au fond avant la forêt, et le village de Chavenay à gauche.Je suis arrivé sur un plan un peu bas en finale 05. Avec la forte chaleur, le DR400 s'est littéralement "enfonçé" malgré une approche à 120 km/h, très mauvaise sensation...
Il a fallu remettre quasiment plein gaz pour retrouver des paramètres normaux.
Dorénavant, par forte chaleur et avec un moteur peu puissant, je préfère arriver un peu haut !
Photos: Michel R.

le 15 août à Granville

Nous n'avons pas envie de passer ce 15 août à Paris, la météo est parfaite pour aller passer une journée à la plage. Je consulte le planning, XC est disponible. Ses 120 ch sont un peu légers pour le voyage mais nous ne sommes que 2 et en plus pas pressés. La destination est rapidement validée, nos critères sont: temps de vol assez court, la plage accessible sans difficulté et de quoi se restaurer non loin du terrain, Granville bien sûr !
En avant vers l'ouest: Dreux, l'Aigle, Argentan, Flers et un crochet vers le sud pour voir le Mont quand même !
Les conditions de vol sont idéales, soleil et une fine couche de cumulus de beau temps vers 4000 ft. Le vol se fera dans la ouate, j'adore. A gauche, à droite, en dessous, au dessus ... le saut de nuage en nuage pendant plus d'une heure. Ma passagère qui sort d'un gros rhume malgré la saison en profite pour récupérer. Elle ne sera réveillée que par les turbulences lors de la descente vers Granville en passant sous les cumulus. Avec le soleil de fin de matinée, ça commence à pomper sérieusement !
Nous ferons une intégration 07 main droite, avec la splendide finale au dessus de l'eau. Il faudra simplement bien surveiller le Pilatus qui largue ses chapelets de parachutistes sans discontinuer verticale terrain.
10 mn de marche dans les dunes et nous sommes sur la plage. Nous remontons dans le sable vers le nord pendant encore une dizaine de minutes, puis nous nous accordons une bonne "moules frites" avant d'aller farnienter sur la plage. Paris, une heure de vol et le dépaysement, seul l'avion offre ce changement si rapide d'environnement... quand tout se passe comme prévu...
Nous admirons depuis la plage les plongeons du Pilatus qui redescend de ses 4000 mètre tel le rapace fondant sur sa proie, 'doit pas avoir de problèmes d'oreille le pilote, c'est plus calme en DR !
La fin d'après-midi approche et nous décidons de nous accorder une étape à Deauville avant de regagner la région parisienne. Mes parents sont dans les parages, nous aurons l'occasion de prendre un verre ensemble à Saint-Gatien.
De plus, cela nous permettra de survoler les lieux historiques du débarquement: Sainte Mère Eglise, Utah Beach, La Point du Hoc, Omaha Beach, le très émouvant cimetière de Colleville et Arromanches.
Le vol sur la côte ouest du Cotentin sera très mouvementé, nos têtes ont à plusieurs reprises embrassé la verrière ! cela est sans doute dû aux écarts de température entre l'eau et la terre. Une fois passée la baie de Lessay pour filer vers la côte "orientale" via Sainte Mère et son célèbre clocher, le calme est revenu. J'aurai sans doute mieux fait de voler franchement au dessus de l'eau ou de la terre ferme, plutôt que de suivre la plage et me faire tabasser...
La 30 est en service à Deauville avec un vent bien établi du nord est, donc plein travers. Approche en crabe, arrondi, décrabage, toucher et quelques secondes après, le DR part comme un fou à droite, je m'arrête je ne sais comment juste avant la sortie de piste... Je lirai peu de temps après les problèmes de blocage de roues avant sur le DR400. Je fais pas mal de train classique depuis quelques temps et je conserve la fâcheuse habitude (sur train tricycle) de ramener le manche au ventre, ce qui en DR400 ne permet pas de débloquer la direction et réserve quelques surprises si l'on n'y prend pas garde.
Deauville est comme Le Touquet, les belles machines d'outre-Manche sont içi légion. Un magnifique Learjet immatriculé G-ZXZX trône fièrement sur le tarmac devant la terrasse. Nous prendrons un petit café sur le pouce en famille, et retournerons à Chavenay en suivant la vallée de la Seine: les ponts de Normandie et de Tancarville, le sud de Rouen, Gaillon, Vernon puis Mantes.
Ce fût un beau jour férié !

Belle Ile en Mer ...

Cela fait un moment que mon fils me harcèle pour louer un scooter une journée.
Bonne idée, que l'on pourrait agrémenter d'un petit vol histoire de faire du scoot dans un endroit dépaysant non ? Belle-Ile ca vous plairait ?
Va pour la Bretagne, nous gardons un excellent souvenir du Golfe et de Belle-Ile que nous avions précédemment découvert en bateau.
Lever tôt, KF réservé, la météo est annonçée clémente. C'est donc le coeur léger que nous rejoignons Chavenay. Sauf que l'été, hautes pressions signifie parfois lever difficile et c'est le cas !
Un fin brouillard reste scotché au sol et ne semble pas décidé à aller voir ailleurs ce qu'il s'y passe. On en profite pour tout préparer et faire un brin de toilette à la machine.
Enfin, après pas loin de 2 heures tout de même, le soleil aura raison de l'humidité, les dernières couches se dissipent et nous pouvons enfin décoller. Vidéo décollage
Le vol est calme, nous avons le temps de prendre des photos et d'admirer le paysage et les nuages, dont cet original lenticulaire.Au fil des points de report, nous passons Redon et arrivons à l'embouchure de la Vilaine qui nous gratifie d'un vrai temps breton: le crachin ! Alors que c'est CAVOK sur le sud de la rivière, le nord est totalement bouché et nous interdit de porsuivre notre vol vers le Morbihan et Belle-Ile.
Il n'est d'autre possibilité que de nous dérouter vers La Baule. Nous y déjeunerons en attendant une hypothétique amélioration des conditions. Mon fils voit sa journée de scooter fortement compromise !
Au fil du déjeuner, le brouillard finit par laisser place à de petits cumulus encore bas, mais qui nous permettent néanmoins de rejoindre notre destination.
Décollage de La Baule, survol de Guérande, Le golfe du Morbihan, Quiberon et enfin Belle-Ile !
Il est 15 heures, et la journée commence seulement à se dérouler comme prévu !

Atterrissage, taxi pour descendre au Palais récupérer nos scooters et en avant pour l'aventure.
Malgré le peu de temps qu'il nous reste, nous aurons le temps de faire le tour complet de l'île, de nous baigner et de terminer notre périple avec une bonne glace sur le port.
Le temps que nous avons à présent est totalement déroutant, plus un nuage et plein soleil. On en arrive à se demander si l'on est encore en Bretagne où bien à l'autre bout de la planète tellement l'eau est limpide !

Il y a seulement quelques heures, tout cela devait être enfui sous un épais brouillard...
Une fois de plus, les évènements ne se seront pas déroulés comme prévu, c'est le charme du voyage en avion, et les souvenirs n'en seront que renforçés !

Le retour se fera sans surprise au FL55, le calme règne à nouveau dans l'avion, les passagers dormiront jusqu'à Chavenay...

Oléron enfin !

Mon fils est en vacances à Oléron ce mois de juillet, c’est un excellent prétexte à la navigation ! D’autant plus que mon précédent essai l’an dernier s’était soldé par un cuisant échec…Il avait fait un temps de curé tout le mois de juillet, la météo consultée la veille au soir confirmait les conditions : soleil, ciel bleu et grosse chaleur.
Réveil très tôt pour un décollage prévu à 8h00, connexion internet, Météo France et l’horreur, la hantise du pilote : une rangée de petits pictogrammes coupe la France en deux, de la Bretagne au Languedoc. Là, on ne rigole plus et je ne prends surtout pas le risque d’affronter de tels ennemis. C’est donc le cœur gros que j’annule tout, et que nous nous ferons l’aller-retour Oléron en voiture sur la journée, quel programme… D’autant que la journée fut … splendide !Nous avons même passé l’après midi à la plage.
Je ne verrais sur la route du retour qu’un seul CB vers Tours, gros certes, mais très isolé.
Comme dit le vieil adage : mieux vaut regretter d’être au sol que regretter d’être en l’air, mais tout de même…
Bon, revenons à cette année, cette fois-ci, il fait beau et il fera beau toute la journée.
Le vol aller se déroule dans d’excellentes conditions de vol, visibilité largement plus qu’il n’en faut et surtout, 30 kts de vent dans le dos. Dans ces conditions, Kilo Fox nous propulse à Oléron à près de 150 kts de moyenne.
Notre navigation nous emmènera en moins de deux heures de Chavenay à Oléron via Chartres, Saumur et La Rochelle.

La fin du vol fut le morceau de choix avec un mini survol maritime au dessus de l’île d’Aix où séjourna Napoléon avant d’embarquer pour une île beaucoup plus lointaine mais cela, c’est une autre histoire….
Vint ensuite le célèbre jeu de TF1, qui est aussi un vrai fort, si, si... Fort Boyard et la plage des Saumonards en arrière-plan. Puis l'aspect si particulier de la côte sud-est d'Oléron, enchevêtrement sans fin de parcs à huîtres pour notre plus grand plaisir.

Nous profitons de cette arrivée pour survoler notre destination finale: Boyardville, du nom de qui vous savez...

et la côte ouest par la plage de Verbois, spot Oléronnais de surf,Le port de la Cotinière,

pour enfin poser les roues de KF sur la piste "boulevard" de Saint Pierre d'Oléron, dont la largeur est néanmoins appréciable par bon vent de travers...

Le retour quant à lui fut moins serein, nous dûmes voler sous un nuage d’un gris très foncé, très bas et couvrant la quasi-totalité du département de la Charente. Je n’ai d’ailleurs pas su de quel nuage il s’agissait, ne voyant pas son sommet. Dans le doute d'ailleurs, je commençais sérieusement à prévoir mon déroutement au cas où il y aurait de l’électricité dans l’air.
Ce ne fut pas le cas, par contre, le vent si avantageux du matin soufflait toujours, et de manière beaucoup moins favorable, 30 kts dans le nez, ça ramène la vitesse sol à 90 kts, et là le voyage est beaucoup plus long !
Très belle journée néanmoins, une belle navigation et le plaisir de passer une journée d’été en famille. C’est quand même nettement mieux qu’en voiture non ?