Une heure en Piper

Daniel, fanatique de Piper m'a proposé un petit local avec le PA19 de l'aéroclub Bertin. la rusticité de ces machine leur apporte un charme indéniable auquel il est difficile de résister. Il est surprenant de constater que l'on est à la fois attiré par les machines modernes et les facilités de gestion du vol qu'elles offrent, mais aussi par les machines plus anciennes, qui se méritent, au pilotage plus pointu, à la bonne odeur de "vrai" avion.
Nous irons trainer nos ailes vers le confluent de la Seine et de l'Oise, Conflans sainte Honorine, capitale des bateliers.
Au retour, nous tutoierons les nuages de ce début d'hiver.
Rusticité = simplicité. Le strict nécessaire: moteur, badin, alti, compas.
Papa Juliet, fier comme "un bar tabac" !
"Confluent" Sainte Honorine. La seine à droite, rejointe pas l'Oise à gauche.
Voler, tout simplement.
Tout va bien derrière ?
1500 ft maxi autour de Paris. Au-desssus, les liners sont en approche face à l'est pour Roissy CDG. Conflit de générations !
Le charme des ailes hautes.
Touchés par la Grâce ?
Le Piper, c'est aussi prendre le temps de voler, calmement, sereinement.
Ô temps! Suspend ton vol...
C'est décidé, je vais me mettre au Piper, l'aéroclub Dassault dispose d'un magnifique PA11, jaune comme il se doit dans la famille !

Tour de piste à Chavenay

Daniel aligne les tours de piste en 23 à Chavenay pour être lâché sur DR221, j'en profite pour faire quelques photos en place arrière. Décollage en 23
Montée initiale
Montée initiale, le centre commercial de Plaisir à gauche.
Virage à droite vers le vent traversier. Un peu mou ton virage, c'est mieux à 60° !
Fin de vent traversier.
Concentration en vent arrière...
On réduit, pompe, réchauf, un cran de volets.
Fin de vent arrière.
Début de base, 1500 t/mn, Chavenay en bas et l'incinérateur au fond.
Fin de base.
Finale 23.
Kilo Bravo autorisé touché 23.
Autorisé touché F-KB
110 au badin, plein volets, et le tour (de piste) est joué !

Les châteaux de la Loire

Les chateaux de la Loire sont souvent une des premières destinations pour les pilotes franciliens.
C'est une navigation facile, on tire droit sur Chateaudun puis Chambord, en prenant bien soin d'éviter la ZIT traçée autour de la centrale nucléaire de Meung sur Loire.
Le reste est une circum-navigation d'un château à l'autre. Chenonceau avec ses pieds dans l'eau et ses jardins magnifiques, Cheverny, le préféré des Tintinophiles, c'est lui qui a inspiré Hergé pour créer le célèbre Moulinsart, Amboise surplombant la Loire, et enfin Chambord le magnifique, l'oeuvre de François 1er.
Je vous conseille d'ailleurs de réserver Chambord pour la fin du vol, il est tellement majestueux et imposant que les autres, vus du ciel, semblent être des modèles réduits. Il y a bien d'autres châteaux dans le périmètre, tous ne sont pas cités içi.
Il faut noter également que cette destination requiert la plus grande attention, en effet, les conditions sont facilement réunies pour créer l'incident: nombre parfois importants d'appareils en l'air, vols circulaires autour des châteaux à vitesse réduite et forte inclinaison, et la tentation de regarder en bas plutôt qu'autour et au-dessus. Il est donc nécessaire de bien se répartir les tâches entre pilotage, surveillance aérienne et observation du paysage.
C'est donc plutôt un vol à réserver pour les périodes de plus faible affluence !

Vol en Martinique

Nous avons prévu pour ces vacances de quitter la grisaille parisienne et d'aller nous ressourcer aux Antilles. Nous connaissons déjà la Guadeloupe, c'est donc donc en Martinique que nous poserons nos valises. J'ai prévu bien sûr de faire de la plongée, mais également d'aller voir à quoi ressembler l'île vue d'en haut, ce n'est pas parceque l'on prend une semaine de vacances qu'il faut en oublier les tagazous !
Afin de préparer au mieux cette escapade, j'ai pris contact sur internet avec Benoit alias Skydig sur la Pilotlist . Benoit m'a orienté alors vers Atis , école de pilotage sur l'aéroport du Lamentin à Fort de France.
Rendez-vous est pris, nous arrivons donc en famille en début de matinée chez Atis, dans la zone aviation générale de l'aéroport. Le temps est encore maussade, couvert et humide, mais cela ne devrait pas nous empêcher de poursuivre nos activités.
Benoit est là pour nous accueillir et F-OGOC nous attend sur le tarmac. Il s'agit d'un Cessna 172M, ce sera mon premier vol sur ce type de machine. Après les cordialités de rigueur, Benoit nous présente notre instructrice, Françoise, qui est également la co-gérante de la société.
Françoise me fait un rapide amphi-cabine pour me présenter les principales caractéristiques de la machine. Nous mettons en route, puis demandons le roulage pour le point d'arrêt 09. TFFF Le Lamentin est plutôt taillé pour les 747 et autres A330 que pour nos machines d'une petite tonne. Nous nous alignons en 09 avec 3000 m de piste devant le nez, ca devrait être suffisant pour passer les 15 mètres !
Sitôt en l'air et passé le seuil opposé, nous virons par la gauche vers le nord-ouest pour rejoindre la côte et entamer le tour de l'île dans le sens des aiguilles d'une montre. Nous contournerons ainsi la Montagne Pelé, toujours la tête dans les nuages. Nous longerons Fort de France, puis Saint Pierre, ancienne capitale de l'île tristement célèbre pour son irruption et son unique survivant.
Nous basculerons ensuite à l'est de l'île sur la côte au vent pour rejoindre Le François et Le Robert, et après reprendre un cap au nord en direction de Sainte Anne et Saint Luce où nous séjournons au vilage Pierre & Vacances. Nous poursuivons l'enfilade de cartes postales avec le mythique rocher du Diamant, mi-rocher mi-vaisseau de sa Majesté. Je connaitrais désormais le caillou en surface, sous l'eau et en l'air ! Ce sera enfin le retour vers le Lamentin via les Trois Ilets. Comme toujours en l'air, je n'ai pas vu le temps passer !
Hormis quelques rabattants près de la montagne au nord, notre vol sera très agréable, le Cessna est plus lourd que nos habituels Robin. Nous resterons aux environs de 1500ft pour profiter pleinement de la vue, et permettre aux appareils photos de crépiter à l'arrière ! C'est en tout 1 heure et 24 minutes que nous passerons en l'air, ce vol nous aura apporté une autre perspective, une autre vision de l'île aux fleurs.
Déjà il est temps de prendre congé de nos hôtes après les avoir remercié de leur professionnalisme et de leur gentillesse. Ils offriront à chacun de nous un t-shirt souvenir à l'effigie d'Atis, nous les portons encore aujourd'hui !