Dans le rôle du captain aujourdu'hui: Michel.
Dimanche 7 octobre 2007, 14h.
Sur l'aéroport international de Roissy, …pardon, St Cyr, 4 personnes se retrouvent pour un vol sur un gros porteur, un DR400 180 en l'occurrence. Ce vol prévu de
Le commandant de notre vol décida d'arrêter le moteur après 10 minutes de tentative de demande d'autorisation pour aller avitailler.
Enfin au bout d'un quart d'heure de folie furieuse (normal, les pilotes avaient fini le briefing,… pardon, le repas familial, et s'élançaient tous dans de longs périples aéronautiques,… correction, vers quelques vols d'un dimanche après midi).
Après quelques soucis d'avitaillement (2 pompes, mais une seule nous a délivré les
Quelques minutes après nous fûmes autorisés à nous aligner en piste 29 gauche (il y a la gauche et la droite, à CDG c'est la 26 gauche et droite et la 27 gauche et droite, en imaginant un peu, on s'y croirait).
Les check-lists furent exécutées par le commandant de bord, qui effectua le décollage dans la foulée: puissance ok, badin actif, autobrake RTO, V1, VR, V2, vario positif, train sur rentré (on se croirait dans un 320 non?, mais le train ne rentre pas sur un DR400 et il n'y a pas d'autobrakeL).
Virage à droite après le décollage et notre gros navion prend le cap du célèbre waypoint " cheminées de Porcheville". Dès lors s'en suit une montée vers le FL 025 (le 250 ça aurait été mieux, mais en raison du poids de notre gros porteur DR400 180, monter au 250 fut impossible). Nous passâmes sur la fréquence de Rouen, et l'on entendit un pilote d'un autre liner (certainement un Cessna ou un DR) demander si le VOR fonctionnait car il n'arrivait pas à le capter (nous non plus). Madame
Nous continuâmes notre vol (presque un tour du monde en 4h) vers l'ouest (on s'arrêtera à
Quelques minutes de vol à notre vitesse supersonique (non non, on n'est pas Neu Neu), la côte fut en vue (en 44, ils arrivaient de la mer, nous on va vers la mer).
Nous longeâmes la côte, à gauche la terre et les falaises, à droite la mer, Etretat fut en vue, et après un long 360 au dessus du port d'Antifer, nous fûmes autorisés à faire une semi directe pour la 23 du Havre. Monsieur le Commandant de Bord nous fit une approche digne d' un vrai gros porteur (voulant imiter un DR 400 ou un Stampe), avec une prise de terrain en S. Le poser fut franc, un peu militaire, et une fois la vitesse maîtrisée nous fumes autorisés à rouler pour Charly 1.
Une fois sortis de notre gros porteur (DR 400 et 747, il y a le 4 en commun), nous fûmes applaudis par de nombreux admirateurs, nous, dignes passionnés ayant survécu à un périple si difficile (ben non, en fait les badauds applaudissaient leurs amis, pas nous). Dans le feu de l'action, nous allions vers l'aérogare en suivant le panneau " Entrée des équipages/ air crew Entrance (ça fait style). Après avoir tenté d'ouvrir la porte, on trouva le bouton qui permit d'ouvrir le passage vers le monde des terriens. Sitôt un martien, un douanier (désolé) nous demanda d' où l'on venait.
J'avais envie de lui sortir " ben on vient de mars, on a fait un détour par Jupiter puis Saturne", mais bon il ne m'aurait pas cru, j'ai donc dis " on vient du DR400 parqué là bas, on arrive de St Cyr, Paris" (peut être ne connaissait il pas ce terrain au fort trafic international et aux rascols paëlla mondialement célèbres!!).
Enfin, Monsieur le commandant le bord, suivi de l'équipage et des passagers put sortir dans le hall de l'aérogare.
Quelques minutes après, l'équipage demanda à une charmante hôtesse quand est ce que le prochain DR 400 partait pour St Cyr (ça on aurait bien aimé lui poser la question pour voir sa réaction!!), non, on lui a simplement demandé ou se trouvait le bureau pour payer la taxe. Elle nous indiqua une porte. Sous le regard perplexe des passages d'un vol d'Airlinair (ils virent 4 zigotos passer par une porte "interdit au public", l'hôtesse regardait aussi mais plus passivement, sans doute avait elle vu des cas plus graves que nous. Nous montâmes un escalier (vers le 1er étage, pas le ciel) et nous trouvâmes une borne Olivia, et de nombreuses portes (closes). Nos vaillants conquérants du ciel redescendirent sur terre pour trouver Le Bureau où l'on paye sa taxe d'atterrissage.
Une fois fini les papiers, nous rejoignîmes la zone des martiens, pardon, douaniers pour passer le Pif (non, pas PIF- PAF, mais Poste Inspection Filtrage). Une fois sur le tarmac nous décidâmes de rejoindre le club pour goûter une boisson locale pour fêter notre arrivée. Une mission commando impliquant 2 membres d'équipage fut organisée pour aller prendre 3 cannettes de Coca et une de Minute Maid au distributeur sans rameuter les douaniers.
Durant notre pose buvette, un Cessna 208 sans la soute (ça donne une girafe en quelque sorte) passa devant nous… les parachutistes avaient sans doute eu trop peur et s'étaient barrés de l'avion (le Caravan) pour se poser bien avant lui.
Puis nous reprîmes la direction de notre gros porteur.
Prévol, check list, mise en route, puis vient le roulage, où le contrôleur nous rappela que les points d'attentes étaient là pour servir (oui m' sieur, bien m' sieur).
Après le décollage nous survolâmes les conquérants des mers (2 porte-conteneurs de
" A notre gauche, mesdames et messieurs les passagers (enfin là, c'était messieurs simplement), vous pouvez apercevoir le pont de Normandie".
"Ladies and gentlemen, on your left…"
Notre gros porteur reprit la direction de Paris (attention faudrait contacter l'approche de CDG, pour avoir le cap pour filer vers la piste 26 gauche) après un cheminement le long de l'autoroute (on va dire que le FMS fictivement présent était en panne).
Vint l'atterrissage, un DR 221 nous a approché un peu, puis a suivi notre gros porteur d'Air Alcyons, lors du tour de piste à St Cyr. Par un soleil couchant, notre valeureux commandant de bord Michel posa l'avion en 29 gauches à St Cyr.
Un posé impec, l'autobrake eut quelques soucis minimes.
Arrivé au hangar, nous nettoyâmes le beau DR400 puis le rangeâmes prudemment.
Bref Un vol simplement magnifique, sur le Juliet Lima, DR 400 180 des Alcyons.
album photo complet ici.